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http://www.federicobarabino.com.ar/
2010
Desde hace unos años que los sonidos electrónicos que cotidianamente nos rodean captaron mi atención intensamente. Su universo infinito de texturas sonoras internas cambiantes me inspiraron horas de investigación y exploración para mis composiciones y presentaciones en vivo.
Partiendo del “error” de la consola misma, conectando cables de entrada donde irían los de salida y sin agregar ningún instrumento externo, sino usando el propio circuito interno para generar los llamados “ruidos”, trabajo en tiempo real de manera analógica. En la llamada era digital no es casual que utilice aparatos analógicos, sino que es el punto de partida hacia mi investigación de herramientas que van perdiendo fuerza en el mercado y uso profesional. Trabajando como si fuera un artesano sonoro, generando diferentes sonidos, modificando sus texturas por medio de ecualizaciones, trabajando de manera contrapuntistica por la sumatoria de varios canales, construyo el discurso y la forma musical.
El control minucioso del material sonoro y de los movimientos mecánicos del instrumento es parte fundamente de mi forma de trabajo, ya que el comportamiento de la consola es caótico y casi aleatorio, exigiendo un interprete atento a los cambios mínimos, evitando todos los movimientos bruscos posibles.
2010
Desde hace unos años que los sonidos electrónicos que cotidianamente nos rodean captaron mi atención intensamente. Su universo infinito de texturas sonoras internas cambiantes me inspiraron horas de investigación y exploración para mis composiciones y presentaciones en vivo.
Partiendo del “error” de la consola misma, conectando cables de entrada donde irían los de salida y sin agregar ningún instrumento externo, sino usando el propio circuito interno para generar los llamados “ruidos”, trabajo en tiempo real de manera analógica. En la llamada era digital no es casual que utilice aparatos analógicos, sino que es el punto de partida hacia mi investigación de herramientas que van perdiendo fuerza en el mercado y uso profesional. Trabajando como si fuera un artesano sonoro, generando diferentes sonidos, modificando sus texturas por medio de ecualizaciones, trabajando de manera contrapuntistica por la sumatoria de varios canales, construyo el discurso y la forma musical.
El control minucioso del material sonoro y de los movimientos mecánicos del instrumento es parte fundamente de mi forma de trabajo, ya que el comportamiento de la consola es caótico y casi aleatorio, exigiendo un interprete atento a los cambios mínimos, evitando todos los movimientos bruscos posibles.
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Reviews
Reviewer:
federico barabino
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July 23, 2011
Subject: Review by Julien Heraud (improv-sphere)
Subject: Review by Julien Heraud (improv-sphere)
Federico Barabino est un jeune musicien argentin qui se concentre principalement sur les expérimentations à partir des nouvelles technologies, notamment les tables de mixage bouclées sur elle-mêmes, seul instrument utilisé ici (qui n'est pas sans rappeler Toshimaru Nakamura auquel la première piste fait explicitement référence). C'est quelques mois après une collaboration avec Günter Müller que Federico Barabino enregistrait cet album solo publié par le netlabel espagnol tecnoNucleo (disponible ici en téléchargement grauit).
L'artiste (artisan) sonore ici présent nomme ses matériaux fondamentaux des "erreurs", il s'agit d'un signal électrique qui n'est rien d'autre qu'une imperfection telle que le souffle ou les grésillements propres aux machines électroniques. Chaque erreur forme une strate sur ces quatre pistes, une strate qui se déploie, s'amplifie et se meut aux côtés d'une autre, de plusieurs ou seule. Barabino se situe quelque part entre le réductionnisme Onkyo avec ses ondes sinusoïdales immuables et minimalistes et la harsh noise avec ses superpositions et agencements de strates sonores qui flirtent avec la souffrance.
Si les textures peuvent parfois paraître assez banales aux oreilles habituées à ce genre de musique, leur agencement est déjà plus original. Barabino multiplie les sources et aménage les influences sans distinction, les différentes scènes musicales telles que l'EAI, Onkyo, la harsh noise, l'ambient, ou l'improvisation minimaliste se rejoignent ici dans une œuvre singulière qui n'a pas fini d'exploiter les ressources et les potentialités de la table de mixage. D'où les multiples fractures et ruptures qui agencent les multiples dynamiques mais qui savent toujours accorder le temps nécessaire au déploiement sonore sans tomber dans l'évanescence du zapping.
En bref, Federico Barabino a su créer une architecture sonore qui redonne de la vigueur et de la jeunesse à un art qui tend à s'épuiser dans ses codes et ses idiomes. Des textures assez simples mais auxquelles est accordée une attention particulière et une contemplation précieuse sans être exemptes d'urgence, de violence et de spontanéité. Un artiste qui nous réserve encore de bonnes surprises certainement, à suivre.
(Julien Heraud) http://improv-sphere.blogspot.com/2011/05/federico-barabino-no-input-mixer.html
L'artiste (artisan) sonore ici présent nomme ses matériaux fondamentaux des "erreurs", il s'agit d'un signal électrique qui n'est rien d'autre qu'une imperfection telle que le souffle ou les grésillements propres aux machines électroniques. Chaque erreur forme une strate sur ces quatre pistes, une strate qui se déploie, s'amplifie et se meut aux côtés d'une autre, de plusieurs ou seule. Barabino se situe quelque part entre le réductionnisme Onkyo avec ses ondes sinusoïdales immuables et minimalistes et la harsh noise avec ses superpositions et agencements de strates sonores qui flirtent avec la souffrance.
Si les textures peuvent parfois paraître assez banales aux oreilles habituées à ce genre de musique, leur agencement est déjà plus original. Barabino multiplie les sources et aménage les influences sans distinction, les différentes scènes musicales telles que l'EAI, Onkyo, la harsh noise, l'ambient, ou l'improvisation minimaliste se rejoignent ici dans une œuvre singulière qui n'a pas fini d'exploiter les ressources et les potentialités de la table de mixage. D'où les multiples fractures et ruptures qui agencent les multiples dynamiques mais qui savent toujours accorder le temps nécessaire au déploiement sonore sans tomber dans l'évanescence du zapping.
En bref, Federico Barabino a su créer une architecture sonore qui redonne de la vigueur et de la jeunesse à un art qui tend à s'épuiser dans ses codes et ses idiomes. Des textures assez simples mais auxquelles est accordée une attention particulière et une contemplation précieuse sans être exemptes d'urgence, de violence et de spontanéité. Un artiste qui nous réserve encore de bonnes surprises certainement, à suivre.
(Julien Heraud) http://improv-sphere.blogspot.com/2011/05/federico-barabino-no-input-mixer.html
